RECUEIL DE CINQ NOUVELLES
La dame à la capuche. L'assassinat justifié. L'étang maudit.
Les malfrats mécènes. La comtesse Dunoyer s'est noyée.
Cinq nouvelles policières mettant en scène la jalousie, la cupidité, la vengeance, la bétise, l'humour et une découverte historique aussi étonnante que surprenante.
Un pur moment de plaisir. (146 pages. 2008)
***
Extrait tiré de la nouvelle Les malfrats mécènes
Le commissaire Georges Duné (appelé familièrement G Duné), demanda à l’inspecteur Machprot de le rejoindre dans son bureau pour élucider une histoire de recel, dont il n’avait, lui-même, pas le temps de s’occuper.
- Ce n’est qu’une formalité, lui dit-il, nous sommes sur la piste d’un petit malfrat qui a déposé le butin d’un de ses vols chez un certain «Pierrot la trouille». Voici l’adresse du recéleur.
Il lui tend un petit papier griffonné.
- Je m’en occupe immédiatement patron. C’est comme si c’était fait
- C’est bien Machprot, mais, évitez d’encombrer le commissariat avec des saloperies ; Il y a assez de bordel dans la maison
- A vos ordres patron.
L’inspecteur, escorté par un agent en uniforme, se rendit sans tarder chez le recéleur. Pierrot la Trouille les reçut avec une courtoisie excessive.
- Mettez-vous à votre aise, vous allez bien prendre un verre.
- Non, merci, nous sommes ici pour enquêter sur une affaire de recel, dans laquelle tu es impliqué.
Pierrot prit un air offensé.
- Moi, un recéleur ? Vous n’y pensez pas !
- Ben, si ! Justement, on y pense. On désirerait descendre visiter ta cave. Je suis sur d’y trouver des choses intéressantes.
- J’ai perdu la clé… C’est bête hein !
- Brigadier, ouvrez-moi cette porte.
Le policier envoya un énorme coup de pied dans la porte qui s’ouvrit en grand sur un escalier en bois.
- Vous avez cassé ma porte, j’avais retrouvé les clés. Faudra me dédommager, sinon, je porte plainte.
- Ta gueule Pierrot ! Tu commences à m’exaspérer avec tes jérémiades. Voyons ta caverne d’Ali Baba.
La pièce était encombrée d’un bric-à-brac phénoménal dont toutes sortes de matériels étaient empilées n’importe comment les uns sur les autres. Machprot prit son téléphone portable.
- Allo ! Le commissariat ? Envoyez-moi une camionnette, j’ai un transport à effectuer vers le dépôt. Merci.
De retour au commissariat, Machprot se rendit tout de suite dans le bureau de son chef.
- Mission accomplie, chef. J’ai mis tout le matériel au dépôt et j’ai mis Pierrot dans l’aquarium.
- Très bien ! Amenez-moi donc ce Pierrot la Trouille, je vais lui poser quelques questions.
Machprot revint dix minutes plus tard, avec le recéleur menotté. Il le fit assoire devant le commissaire G Duné.
- Dis-moi Pierrot, qui t’a confié tout ce matériel ?
- Je suis collectionneur de vielles choses. Je suis un grand amateur de tout ce qui est ancien. Tout a été acheté honnêtement chez les antiquaires, avec de l’argent que j’ai gagnée en travaillant dur.
- Tu me prends pour un idiot ? S’insurge le commissaire. Pour la dernière fois, qui t’a confié toutes ces saloperies ?
- Ce ne sont pas des saloperies commissaire, s’offusqua Pierrot, ce sont des œuvres d’art. Je les ai payées très cher.
- Si tu me donnes le nom du vendeur, je te libère.
- Si je parle, je suis mort, balbutie-t-il.
- Je ne dirai pas que c’est toi qui m’as renseigné, parole !
- Jackie le requin On l’appelle comme ça, parce qu’il nage comme un poisson. D’ailleurs, il fait de la plongée sous marine dans les îles, en Grèce…. Vous viendrez à mon enterrement ?
- Je mettrai même dix euros pour tes fleurs.
- Pas de chrysanthèmes, ça porte malheur et c’est moche. Je préfère les roses. Rouges, si possible.
- Tu es sur que tu ne veux pas un caveau en marbre de Carrare ?
Puis, s’adressant à Machprot.
- Remettez-moi ce type au placard .avant que je l’assomme.
- En route Picasso, ordonne l’inspecteur.
- Je me permets de vous rappeler que vous m’aviez promis de me libérer si je vous donnais un nom. Je suis obligé de constater que vous êtes plus malhonnête que moi… Parfaitement ! J’en déduis d’ailleurs, que l’inspecteur est un voleur d’œuvres d’art et que le commissaire est un recéleur. Je vous somme de me rendre mon bien avant que je ne dépose plainte auprès du Procureur de la République Française. Je suis un mécène, moi, mossieur ! La France a besoin de moi, En me gardant, vous contribuez à la déchéance de votre pays. Si vous me libérez, nous en resterons là et je ne porterais pas plainte, sans toutefois vous pardonner, à moins que vous me fassiez des excuses en public. Dans ce cas, peut-être, réfléchirais-je à votre pardon.
Le commissaire pâlit.
- Retirez-le de ma vue avant que je l’étrangle.
Le malfrat releva la tête avec un air outré. Il se tourna vers Machprot.
- Après vous… Collègue !
Le commissaire Georges Duné (appelé familièrement G Duné), demanda à l’inspecteur Machprot de le rejoindre dans son bureau pour élucider une histoire de recel, dont il n’avait, lui-même, pas le temps de s’occuper.
- Ce n’est qu’une formalité, lui dit-il, nous sommes sur la piste d’un petit malfrat qui a déposé le butin d’un de ses vols chez un certain «Pierrot la trouille». Voici l’adresse du recéleur.
Il lui tend un petit papier griffonné.
- Je m’en occupe immédiatement patron. C’est comme si c’était fait
- C’est bien Machprot, mais, évitez d’encombrer le commissariat avec des saloperies ; Il y a assez de bordel dans la maison
- A vos ordres patron.
L’inspecteur, escorté par un agent en uniforme, se rendit sans tarder chez le recéleur. Pierrot la Trouille les reçut avec une courtoisie excessive.
- Mettez-vous à votre aise, vous allez bien prendre un verre.
- Non, merci, nous sommes ici pour enquêter sur une affaire de recel, dans laquelle tu es impliqué.
Pierrot prit un air offensé.
- Moi, un recéleur ? Vous n’y pensez pas !
- Ben, si ! Justement, on y pense. On désirerait descendre visiter ta cave. Je suis sur d’y trouver des choses intéressantes.
- J’ai perdu la clé… C’est bête hein !
- Brigadier, ouvrez-moi cette porte.
Le policier envoya un énorme coup de pied dans la porte qui s’ouvrit en grand sur un escalier en bois.
- Vous avez cassé ma porte, j’avais retrouvé les clés. Faudra me dédommager, sinon, je porte plainte.
- Ta gueule Pierrot ! Tu commences à m’exaspérer avec tes jérémiades. Voyons ta caverne d’Ali Baba.
La pièce était encombrée d’un bric-à-brac phénoménal dont toutes sortes de matériels étaient empilées n’importe comment les uns sur les autres. Machprot prit son téléphone portable.
- Allo ! Le commissariat ? Envoyez-moi une camionnette, j’ai un transport à effectuer vers le dépôt. Merci.
De retour au commissariat, Machprot se rendit tout de suite dans le bureau de son chef.
- Mission accomplie, chef. J’ai mis tout le matériel au dépôt et j’ai mis Pierrot dans l’aquarium.
- Très bien ! Amenez-moi donc ce Pierrot la Trouille, je vais lui poser quelques questions.
Machprot revint dix minutes plus tard, avec le recéleur menotté. Il le fit assoire devant le commissaire G Duné.
- Dis-moi Pierrot, qui t’a confié tout ce matériel ?
- Je suis collectionneur de vielles choses. Je suis un grand amateur de tout ce qui est ancien. Tout a été acheté honnêtement chez les antiquaires, avec de l’argent que j’ai gagnée en travaillant dur.
- Tu me prends pour un idiot ? S’insurge le commissaire. Pour la dernière fois, qui t’a confié toutes ces saloperies ?
- Ce ne sont pas des saloperies commissaire, s’offusqua Pierrot, ce sont des œuvres d’art. Je les ai payées très cher.
- Si tu me donnes le nom du vendeur, je te libère.
- Si je parle, je suis mort, balbutie-t-il.
- Je ne dirai pas que c’est toi qui m’as renseigné, parole !
- Jackie le requin On l’appelle comme ça, parce qu’il nage comme un poisson. D’ailleurs, il fait de la plongée sous marine dans les îles, en Grèce…. Vous viendrez à mon enterrement ?
- Je mettrai même dix euros pour tes fleurs.
- Pas de chrysanthèmes, ça porte malheur et c’est moche. Je préfère les roses. Rouges, si possible.
- Tu es sur que tu ne veux pas un caveau en marbre de Carrare ?
Puis, s’adressant à Machprot.
- Remettez-moi ce type au placard .avant que je l’assomme.
- En route Picasso, ordonne l’inspecteur.
- Je me permets de vous rappeler que vous m’aviez promis de me libérer si je vous donnais un nom. Je suis obligé de constater que vous êtes plus malhonnête que moi… Parfaitement ! J’en déduis d’ailleurs, que l’inspecteur est un voleur d’œuvres d’art et que le commissaire est un recéleur. Je vous somme de me rendre mon bien avant que je ne dépose plainte auprès du Procureur de la République Française. Je suis un mécène, moi, mossieur ! La France a besoin de moi, En me gardant, vous contribuez à la déchéance de votre pays. Si vous me libérez, nous en resterons là et je ne porterais pas plainte, sans toutefois vous pardonner, à moins que vous me fassiez des excuses en public. Dans ce cas, peut-être, réfléchirais-je à votre pardon.
Le commissaire pâlit.
- Retirez-le de ma vue avant que je l’étrangle.
Le malfrat releva la tête avec un air outré. Il se tourna vers Machprot.
- Après vous… Collègue !
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