Citations, maximes, pensées humoristisques

et autres loufoqueries

par ordre alphabétique : de  ACHARD  à  DORIS

A

  Marcel ACHARD

  • Les talons hauts ont été inventés par une femme qu'on embrassait toujours sur le front.

  J. d'AGOSTINA

  • Jésus fut crucifié. Heureusement; eut-il été empalé, on aurait d'étranges crucifix dans les églises. Quant aux signes de croix...

  Maxime ALLAIN

  • Tomate : légume très timide - rougit en prenant des formes.

  Alphonse ALLAIS

  • Il vaut mieux être cocu que veuf. Il y a moins de formalités.
  • Les jambes permettent aux hommes de marcher et aux femmes de faire leur chemin.
  • L'avantage des médecins, c'est que lorsqu'ils commettent une erreur, ils l'enterrent tout de suite...
  • L'homme est imparfait, mais ce n'est pas étonnant si l'on songe à l'époque où il fut créer.
  • C'est quand on serre une femme de trop près qu'elle trouve qu'on va trop loin.
  • Je ne comprend pas les Anglais ! Tandis qu'en France nous donnons à nos rues des noms de victoires : Wagram, Austerlitz... là-bas, on leur colle des noms de défaites : Trafalgar Square, Waterloo Place...
  • J'ai souvent remarqué, pour ma part, que les cocus épousent de préférence les femmes adultère.
  • C'est tellement bon de pisser. Si j'étais riche, je pisserai tout le temps.

  Woody ALLEN  (Allen Stewart Königsberg) (Américain)

  • Je suis marxiste, tendance Groucho.
  • Le sexe apaise les tensions. L'amour les provoque.
  • L'argent est préférable à la pauvreté, ne serait-ce que pour des raisons financières.
  • Chez nous, on mangeait à la carte : celui qui tirait l'as de pique mangeait.
  • Pour vivre centenaire, il faudrait abandonner toutes les choses qui donnent envie de vivre centenaire.

  Jean AMADOU

  • Nous nous acheminons lentement mais sûrement vers le jour où le nombre de fonctionnaires du ministère de l'Agriculture dépassera celui des agriculteurs.
  • Pourquoi un employé de la SNCF voyage-t-il gratuitement alors qu'un employé des PTT paie ses timbres ?

  Jean ANOUILH

  • Le drame du cocu, c'est le drame de l'homme : la connaissance.
  • Les femmes, c'est comme la soupe, il ne faut pas les laisser refroidir.

  José ARTUR

  • Il n'y aura jamais besoin de contrôle antidopage pour les fonctionnaires.
  • Je ne m'ennuie jamais quand je parle, parfois quand je m'écoute.
  • Une fois cuite, l'écrevisse se fout éperdument de savoir qui lui suce la queue.

  Michel AUDIARD

  • Conduire dans Paris, c'est une question de vocabulaire.
  • Un intellectuel assis va moins loin qu'un con qui marche.
  • Les cons, ça ose tout, c'est même à ça qu'on les reconnaît.
  • Je me suis rendu compte que j'avais pris de l'âge le jour où j'ai constaté que je passais plus de temps à bavarder avec les pharmaciens qu'avec les patrons de bistrots.
  • La danse c'est du pelotage : tout ce qu'on fait avec les pieds est parfaitement secondaire. Tout le monde s'en fout.
  • Si on t'avait foutu à la lourde chaque fois que t'as fait des conneries, t'aurais passé ta vie dehors.
  • Heureux soient les fêlés, car ils laisserons passer la lumière.
  • Quand on parle pognon, à partir d'un certain chiffre, tout le monde écoute.
  • Je ne parle pas aux cons, ça les instruit.
  • Les conneries, c'est comme les impôts, on finit toujours par les payer.
  • Quand on mettra les cons sur orbite, t'as pas fini de tourner.
  • J'ai été enfant de chœur, militant socialiste et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries.

B

  Tristan BERNARD  (Paul Bernard)

  • On ne prête qu'aux riches... et on a bien raison : les pauvres ne remboursent que difficilement.
  • Il faut mettre de l'argent de côté pour en avoir devant soi.

  Francis BLANCHE

  • Et si vous n'avez rien à dire, ce n'est pas la peine de le faire savoir à tout le monde.
  • Quand on a la santé, c'est pas grave d'être malade.
  • Mieux vaut penser le changement que changer le pansement.
  • Je me suis marié deux fois : deux catastrophes. Ma première femme est partie, ma deuxième est restée.
  • Qui aime ses lunettes, ménage sa monture.
  • Un gourmet ? C'est un gourmand qui se domine.
  • Vous me demandez si je suis athée ? Je suis plus intéressé par le vin d'ici que par l'au-delà.
  • Après l'amour, dix pour cent des hommes se retournent sur le côté droit et s'endorment, dix pour cent font de même sur le côté gauche. Les autres se rhabillent et rentrent chez eux.
  • L'asperge est le poireau du riche.
  • Pour le week-end, nous avons voulu faire les châteaux de la Loire. Malheureusement ils étaient déjà faits.

  Philippe BOUVARD

  • Gardons nous de donner la parole aux cons. Ils ne veulent jamais la rendre.
  • La météo est une science qui permet de connaître le temps qu'il aurait du faire.
  • Le fraudeur fiscal est un contribuable qui s'obstine à vouloir garder un peu d'argent pour son propre usage.

  George BURNS  (Américain)

  • On sait qu'on est vieux le jour où, à notre anniversaire, nos amis se rapprochent du gâteau pour se réchauffer.

C

  Alfred CAPUS

  • Vieux, moi ? Je peux encore faire l'amour deux fois de suite. Une fois l'hiver, une fois l'été.

  Jean CARMET

  • La seule arme qui m'intéresse, c'est le tire-bouchon.

  Claude CHABROL

  • À tout choisir, je préférerais encore être cocu que jaloux. On souffre moins.

  Agatha CHRISTIE

  • Faites comme moi, épousez un archéologue. C'est le seul homme qui vous regardera avec de plus en plus d'intérêt à mesure que passeront les années.

  COLUCHE  (Michel Colucci, dit)

  • De tous ceux qui n'ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent.
  • La politique c'est cinq ans de droit, tout le reste de travers !
  • Je suis capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire, c'est moi le meilleur.
  • Je ferais remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo que ce n'est pas moi qui ai commencé.
  • Je ferais admirablement remarquer aux hommes politiques qui me prennent pour un rigolo que ce n'est pas moi qui ai commencé.
  • La moitié des hommes politiques sont des bons à rien. Les autres sont prêts à tout.
  • Les psychiatres c'est très efficace. Moi avant, je pissais au lit, j'avais honte. Je suis allé voir un psychiatre, je suis guéri. Maintenant, je pisse au lit, mais j'en suis fier. 
  • En France on est toujours en train de voter. Et quand on vote pas, ils nous sondent... non, avec des journaux. Remarquez, le résultat est le même : on l'a un peu dans le cul.
  • Il semblerait que le préservatif soit un très bon emblème politique. Il jugule l'inflation, il permet quand même l'expension, il limite la surproduction et il offre une impression de sécurité satisfaisante.

D

  Pierre DAC

  • Un mauvais pli est vite pris. Surtout quand il est recommandé. 
  • Les penses-bêtes sont les porte-clés de la mémoire.
  • Ceux qui ne savent pas où ils vont sont surpris d'arriver ailleurs.
  • C'est quand on a raison qu'il est difficile de prouver qu'on a pas tort.
  • Un concerné n'est pas obligatoirement un imbécile encerclé.
  • Une erreur peut devenir exacte, selon que celui qui la commise s'est trompé ou non.
  • Celui qui est parti de zéro pour n'arriver à rien dans l'existence n'a de merci à dire à personne.
  • On dit d'un accusé qu'il est cuit quand son avocat n'est pas cru.
  • Les meilleurs moments de la vie à deux, c'est quand on est tout seul.
  • Si la fortune vient en dormant, ça n'empêche pas les emmerdements au réveil.
  • La mémoire c'est du souvenir en conserve.
  • Rien est moins sûr que l'incertain.
  • L'avenir c'est du passé en préparation.
  • Les femmes, c'est comme les chaussures : quand on les quitte il faut y mettre les formes.
  • La mort n'est en définitive, que le résultat d'un défaut d'éducation puisqu'elle est la conséquence d'un manque de savoir vivre.
  • Ce n'est pas en tournant le dos aux choses qu'on leur fait face.
  • Ce n'est pas parce qu'en hiver on dit « Fermez la porte, il fait froid dehors » qu'il fait moins froid dehors quand la porte est fermé.
  • Le rire est à l'homme ce que la pression est à la bière.
  • A l'inverse des hommes, l'océan se retire pour que la mer garde ses poissons.
  • Rien ne sert de pisser si on n'en a pas envie.

  Frédéric DARD

  • Il roule en Cadillac parce que le métro se paie comptant.
  • Elle a grossi de vingt ans.
  • Je préfère mourir de cholestérol que de faim.
  • Traiter son prochain de con n'est pas un outrage mais un diagnostic.
  • Le mariage c'est soit une corne d'abondance, soit une abondance de cornes.
  • Le bonheur d'un con fait toujours peine à voir.
  • Quand j'entends discourir des cons au restaurant, je suis affligé, mais je me console en songeant qu'ils pourraient être à ma table.
  • J'ai une gueule de bois qui intéresserait un sculpteur.
  • Le cercle n'est qu'une ligne droite revenu à son pont de départ.
  • Il n'est pas absolument nécessaire d'être con pour vivre parmi les cons. J'ai essayé, on peut !
  • La devise des Kennedy : Ne pas se laisser abattre.
  • Comment font les cons pour vivre en bonne intelligence ?
  • Un animal à la mode ? Mais le bœuf, voyons !
  • C'est deux hommes sont de la même mère mais pas de la même paire.
  • On a rien à gagner à emmerder les gens qui n'ont rien à perdre...
  • Le temps est plus difficile à tromper que les femmes.
  • Etre est plus indispensable qu'avoir. Mon rêve, c'est d'avoir de quoi être.
  • N'éveillez pas le con qui dort, c'est toujours ça de pris...

  Jacques DEVAL  (Jacques Boularan, dit)

  • Tous les sots sont périlleux.

  Raymond DEVOS

  • Quand on s'est connus, ma femme et moi on était tellement timides tous les deux qu'on n'osait pas se regarder ! Maintenant on ne peut plus se voir !
  • Il m'est arrivé de prêter l'oreille à un sourd. Il n'entendait pas mieux.
  • Je préfère glisser ma peau sous des draps pour le plaisir des sens que de la risquer sous les drapeaux pour le prix de l'essence.
  • Le rire est une chose sérieuse avec lequel il ne faut pas plaisanter.
  • Je ne parle pas de politique. Ce n'est pas mon truc. Je préfère jouer du concertina. C'est peut-être l'instrument de l'alternance : quand on appuie à droite, ça souffle à gauche, quand on appuie à gauche, ça souffle à droite. Et à l'intérieur, c'est du vent.

  Pierre DESPROGES

  • Tout, dans la vie, est affaire de choix. Cela commence par : la tétine ou le téton ? Et cela s'achève par le chène ou le sapin ?
  • Il ne faut pas désespérer, les imbéciles, avec un peu d'entraînement, on peut en faire des militaires.
  • L'amour... il y a ceux qui en parlent et ceux qui le font. A partir de quoi il m'apparaît urgent de me taire.
  • Si c'est les meilleurs qui partent les premiers, que penser des éjaculateurs précoces.
  • On n'a quand même pas pris la Bastille pour en faire un opéra.
  • Noël : nom donné par les chrétiens à l'ensemble des festivités commémoratives de l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ, dit « le Nazaréen », célèbre illusionniste palestinien de la première année du Ier siècle pendant lui-même.
  • Noël au scanner, Pâques au cimetière.
  • Au paradis, on est assis à la droite de Dieu. Normal, c'est la place du mort.
  • Judaïsme : religion des Juifs fondée sur la croyance en un Dieu unique, ce qui la distingue de la religion chrétienne, qui s'appuie sur la foi en un seul Dieu, et bien plus encore de la religion musulmane, résolument monothéiste.
  • L'intelligence, c'est comme les parachutes. Quand on n'en a pas, on s'écrase.
  • Je ne suis pas pour la femme-objet, au contraire j'aime bien quand c'est moi qui ne bouge pas.
  • Vous pouvez railler, mais n'oubliez pas jamais qu'un jour ou l'autre, c'est celui qui raille qui l'a dans le train.

  Maurice DONNAY

  • Il y a deux sortes de femmes : celles qui trompent leur mari... et celles qui disent que ce n'est pas vrai !

  Pierre DORIS

  • J'ai connu un teinturier qui est mort à la tâche.
  • Les morts ont de la chance : ils ne voient leur famille qu'une fois par an, à la Toussaint.

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